Et si la hausse était manipulée?
Le What did you expect d’Uma Turman (prononcez-le avec un regard langoureux plein de sous-entendus) pour la pub d’un soda aux agrumes convient à merveille pour évoquer les réunions de Bruxelles et de la BCE : elles ont fait “pshiiitt”.
Mais qu’est-ce qu’espéraient les marchés après un rebond de +7% en trois séances ? Que le CAC 40 retrace son zénith de la mi-mars à 3 600 points alors qu’aucun problème n’est réglé ? Alors que la croissance des pays européens tend vers… zéro ?
Certes les marchés anticipent. Peut-être avons nous touché le fond du point de vue conjoncturel début juin ; peut-être la Grèce ne fera-t-elle finalement pas faillite (nous plaisantons bien sûr : elle est déjà en faillite !) ; peut-être le MES pourra-t-il un beau jour racheter des créances bancaires (mais discrètement, il ne faut pas que la Finlande s’en aperçoive sinon elle sortira de l’Europe comme l’affirme sa Ministre des finances). Autrement dit, le CAC 40 a peut-être bel et bien touché son plancher de 2012 vers les 3 000 points début juin… mais la route des 3 600 points sera longue et semée d’embuches.
Auteur : Philippe Béchade