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La finance comportementale est un domaine qui applique les principes de la psychologie à la finance. Elle est née il y a environ 30 ans et a été reconnue en 2002 lorsque le prix Nobel d'Economie a été décerné à ses deux fondateurs, Daniel Kahneman et Vernon Smith. L'étude de cette théorie se concentre principalement sur le comportement des investisseurs lorsqu'ils prennent des décisions d'investissement.

Contrairement à l'hypothèse de base des marchés efficients, la finance comportementale met en évidence des situations où les marchés ne sont pas rationnels. Elle cherche à expliquer les raisons de ces situations en se concentrant sur les biais cognitifs et les facteurs émotionnels qui influencent les décisions d'investissement. Cette approche permet de mieux comprendre les comportements humains et leurs effets sur les marchés.

La finance comportementale étudie également les différents biais cognitifs et émotionnels qui influencent les décisions d'investissement. Parmi les biais cognitifs, on peut citer l'ancrage mental, le cadrage et les habitudes heuristiques. Les biais émotionnels incluent la peur et l'excès de confiance. Les anomalies de marché telles que les anomalies calendaires, météorologiques, les sous-réactions, les sur-réactions, la volatilité exagérée et le phénomène de mimétisme ont également été étudiées.

En conclusion, la finance comportementale applique les principes de la psychologie à la finance pour mieux comprendre les comportements humains et leurs effets sur les marchés. Elle se concentre sur les biais cognitifs et émotionnels ainsi que sur les anomalies de marché qui influencent les décisions d'investissement. Elle est étroitement liée à l'économie comportementale en général.

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Wall Street devrait ouvrir quasi stable malgré la pire séance de l'année. $TSLA (Tesla Motors, Inc.) a commencé à assembler des batteries en Allemagne, mais concentrera la majeure partie de sa production aux États-Unis. $BIDU (Baidu, Inc.-ADR) grimpe de 7,8% après la publication de son chiffre d'affaires supérieur aux attentes et son plan de rachat d'actions. $COIN (Coinbase Global Inc) recule de 1% en avant-Bourse, tandis que Palo Alto grimpe de 6,8%. Des actionnaires d'AMC Entertainment Holdings ont déposé une plainte en nom collectif. Citigroup relève sa recommandation pour Alcoa à "acheter" contre "neutre".

Il faut commencer à regarder le Brésil qui est l'un des rares pays à avoir un taux d'intérêt réel positif : +8% et de meilleures perspectives économiques et financières depuis les élections présidentielles et le retour de Lula.

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B Square Finance (@BSQUAREFINANCE)February 22, 2023

Le Dollar s'est montré résilient malgré la forte chute des indices américains, avec une hausse de 0,3% du Dollar-Index à 104,20. Les volumes de transactions étaient étoffés, mais les indices en Europe ont bien résisté, ce qui ne traduit pas un phénomène de vases communicants de la zone Dollar vers la zone Euro. Le billet vert a également été vigoureux face au Yen, à la Livre, au Franc suisse et au Dollar canadien. Cette résistance du Dollar s'explique notamment par un indice PMI composite en estimation flash qui s'établit à 50,2 pour février, un plus haut de huit mois. Les indicateurs économiques en Europe sont également positifs, avec un indice PMI composite de l'activité de la zone euro qui s'est redressé pour un 4ème mois consécutif en février, et un indice ZEW en forte hausse en Allemagne. Cependant, selon l'OCDE, la croissance est devenue négative en Allemagne et en Italie, et elle a ralenti au Canada et aux États-Unis. Les taux US se tendent sur l'ensemble de la courbe, avec une hausse de 13 points de base du '10 ans' à 3,96%, une hausse de 4 points de base du '1 an' à 5,04%, et une hausse de 9 points de base du '30 ans' à 3,978.

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La bourse de Paris recule de près de 0,7% ce matin, suite à des chiffres de l'inflation américaine qui ont semé le doute chez les investisseurs outre-Atlantique. En effet, les prix à la production ont augmenté plus que prévu en janvier, ce qui a éloigné la perspective d'une baisse de taux de la part de la Réserve fédérale américaine. Les marchés américains ont réagi avec le Dow Jones qui a reculé de près de 1,3% et le Nasdaq Composite qui a lâché 1,8%. Les investisseurs américains sont tiraillés entre le scénario d'un 'atterrissage en douceur' de l'économie et celui moins prometteur d'une surchauffe des prix qui justifierait une politique toujours restrictive. Certains stratèges commencent même à évoquer le scénario d'une possible hausse de 50 points de base de la Fed à l'issue de la réunion du mois de mars. Les marchés paraissent néanmoins vouloir finir la semaine dans le calme, l'agenda économique du jour étant peu chargé.

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